Baltische Eindrücke
2. September 2016
Les paysages sont plats, très plats. Tout est plat même le lac Peipous, 5ème plus grand lac d'Europe, qui n'est jamais plus profond que 15m ! Et Bertrand d’ajouter « en fait, ça m'ennuie les paysages plats. D'un côté on peut voir loin mais d'un autre côté on manque de hauteur pour un meilleur point de vue. Pour la photo c'est plus compliqué. ». Il n'est pas très inspiré par les paysages baltes et a du mal à trouver où poser son objectif. Certainement dû au souvenir grandiose des panoramas scandinaves. [caption id="attachment_1171" align="alignnone" width="1200"]© Bertrand Lanneau[/caption] -- Bertrand est un gentil, et je suis une conciliante. Tous deux cultivons une aversion profonde pour les conflits. Mais parfois comme aujourd'hui il arrive qu'on se prenne le bec. Pas facile de vivre avec sa moitié 24h/7 dans 6m2. C'est à propos de ce qu'il faut prendre en photo ou pas. Bertrand, l'artiste, mise sur la qualité et ne voit pas l’Intérêt de prendre une photo qu'il qualifie « d'inutile ». Moi, l'hyperactive, préfère avoir trop que pas assez quitte à prendre des photos que nous n'utiliserons pas. Au moins nous aurons le choix. Ça me fatigue de le pousser à prendre des photos. Ça le fatigue de prendre des photos inutiles. On ne parle plus. Le van reste silencieux un certain temps. On s'arrête devant un bâtiment abandonné que nous visitons et photographions sans échanger un mot. Je déteste ce type d'ambiance. Avant de reprendre le volant je lui demande si on se réconcilie, il me prend dans ses bras. Tout va mieux. Nous nous sommes irrités pour rien, nous le savons, et ça y est c'est oublié. Heureusement. [caption id="attachment_1174" align="alignnone" width="1200"]© Bertrand Lanneau[/caption] -- Lorsque nous leur parlons les estoniens sont courtois et polis. Lorsque nous les croisons - en balade par exemple - et que nous les saluons en souriant, ils nous regardent bizarrement et ne retournent pas la politesse. Peut-être que cela ne se fait pas trop par ici ? Il est plus difficile que nous le pensions de nouer des contacts avec les locaux. Non pas parce qu'ils ne sont pas accueillants et nous peu avenants, mais plutôt par manque de temps. En effet 25 pays à traverser en 6 mois, c'est serré. Parfois nous n'avons pas plus de trois jours dans un pays, et en comptant le temps sur les routes, il ne nous reste pas suffisamment de temps pour rencontrer, construire. Nous le regrettons mais cela fait partie de notre voyage. Quelques mots et sourires partagés mais pas assez pour approfondir la rencontre et s'immerger dans leur culture. Cependant lorsque nous avons davantage de temps les liens se créent, et de ceux-ci naissent de magnifiques moments d'échanges et de générosité. [caption id="attachment_1169" align="alignnone" width="1200"]© Bertrand Lanneau[/caption] -- Nous croisons des veilles fermes en pierres brutes inégales, des maisons de poupées en bois couleurs pastel et des lotissements lugubres délabrés. Sur les routes lettones nous croisons une multitude de bâtiments abandonnés. Fermes, maisons, casernes ou autres rappellent le passé douloureux du pays, sans cesse envahi ou occupé. Ces paysages désolés sont porteurs de mélancolie et de souvenirs douloureux. Nous n'avons pas vraiment trouvé « d'habitat type ». Par contre ils ont tous une pelouse impeccablement verte et tondue ! [caption id="attachment_1173" align="alignnone" width="1200"]© Bertrand Lanneau[/caption] -- Les plages de la mer baltique, et particulièrement des côtes lituaniennes, sont connues pour l'ambre qu'elles cachent. En effet il y a des millions d'années, lors d'un réchauffement climatique extrême, les arbres ont sué, leurs résines ont formé des rivières de résine emprisonnant parfois insectes et végétaux dans leurs courses. Ce flux résineux s'est déversé dans la mer et s'est donc refroidit. En durcissant la résine s'est fait cassée, broyée par les eaux et les marées. Et jusqu'à aujourd'hui les vagues ramènent encore des morceaux de cette résine vieille comme le monde que nous appelons « ambre ». Nous rêvions d'en trouver, d'autant plus qu'il s'agit de la pierre favorite d'Elsa. Alors au travail Bertrand ! On se penche, on fouille dans les algues, on regarde comment font les voisins, on gratte le sable, on trie les cailloux et OUI, ce n'est pas un mythe, il y a de l'ambre à portée de main. Nous en avons trouvé une petite dizaine en moins d'une heure. [caption id="attachment_1170" align="alignnone" width="1200"]© Bertrand Lanneau[/caption]
[On the road, between the 59°26'06.3"N 24°45'04.1"E and the 54°18'40.5"N 23°09'31.3"E]
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